Greenshift vs Elementor : Quel Page Builder Choisir pour un WordPress Rapide en 2025 ?

Dans ce Match Greenshift vs Elementor, nous allons au-delà des simples opinions. Nous avons mis Greenshift et Elementor sur le banc d’essai pour analyser, chiffres à l’appui, leur impact réel sur la vitesse et la propreté du code.

Pendant des années, une vérité semblait immuable dans l’univers WordPress : pour créer un site magnifique sans toucher une ligne de code, Elementor était le roi. Mais ce confort a un coût, un coût que des milliers de TPE et PME paient chaque jour en temps de chargement : des sites visiblement plus lents, un impact négatif sur le référencement et une expérience utilisateur dégradée.

Et si ce compromis n’était plus une fatalité ? Une nouvelle génération de constructeurs de pages, bâtis sur l’éditeur natif de WordPress (Gutenberg), promet de réconcilier design et performance. Parmi eux, un nom se démarque et fait de plus en plus parler de lui : Greenshift.
Il se présente comme l’alternative légère, rapide et puissante, conçue pour l’ère des Core Web Vitals.
Alors, faut-il abandonner le leader du marché ?
L’objectif : vous donner une réponse claire pour vous aider à faire le meilleur choix technique et stratégique pour votre projet en 2025.

Le Paradoxe des Page Builders : Pourquoi la Facilité a un Coût sur la Vitesse ?

Les constructeurs de pages traditionnels, Elementor en tête, ont été une véritable révolution. Ils ont démocratisé la création de sites web en la rendant visuelle, intuitive et accessible à tous grâce au glisser-déposer. Pour des milliers de jeunes entrepreneurs et de TPE/PME, ils ont été la clé pour obtenir un site professionnel sans avoir à écrire une seule ligne de code.

Mais cette incroyable flexibilité a un coût invisible, un coût qui se mesure en millisecondes à chaque chargement de page. Chaque option, chaque widget, chaque réglage de couleur que vous voyez dans l’interface doit exister sous forme de code. Pour vous offrir une liberté quasi infinie, ces outils chargent donc une énorme « boîte à outils » de scripts et de styles sur votre site.
Imaginez votre page builder comme un couteau suisse ultra-complet avec 100 fonctions.

C’est fantastique d’avoir tout sous la main, mais même si vous voulez juste utiliser le décapsuleur, vous devez porter le poids de l’ensemble des 100 outils dans votre poche. C’est exactement ce qui se passe avec votre site : pour afficher un simple titre, le navigateur de vos visiteurs doit souvent charger le code qui gère aussi les sliders, les carrousels et des dizaines d’autres fonctionnalités, même si vous ne les utilisez pas sur cette page.
Ce « surpoids » technique se manifeste de deux manières principales :

Le Poids du Code Inutilisé (CSS & JavaScript)

Pour que chaque élément soit prêt à être animé ou stylisé à tout moment, les page builders chargent de nombreux fichiers CSS et JavaScript « au cas où ». L’accumulation de ce code, souvent non utilisé sur la page consultée, alourdit le poids total que le visiteur doit télécharger, ralentissant l’affichage.

La « Soupe de <div>  » (DOM excessif)

Pour que chaque élément soit déplaçable et personnalisable à l’extrême, le constructeur l’enveloppe dans plusieurs couches de conteneurs HTML (les balises ).

C’est un peu comme des poupées russes : pour arriver au contenu final, le navigateur doit ouvrir de nombreuses boîtes imbriquées les unes dans les autres. Cette structure complexe, appelée « DOM excessif », demande plus de travail au navigateur et ralentit le rendu de la page.

Ce « poids » n’est pas qu’un détail technique. Il a des conséquences très concrètes pour votre entreprise : une expérience utilisateur frustrante qui fait fuir les visiteurs impatients et, surtout, un très mauvais signal envoyé à Google qui pénalise les sites lents dans ses résultats de recherche via les Core Web Vitals.

Le paradoxe est donc là : l’outil qui vous a permis de créer un site magnifique est peut-être celui qui empêche vos clients de le voir rapidement.
Paradoxe des Page Builders
les page builders chargent de nombreux fichiers CSS et JavaScript « au cas où ».

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Greenshift vs Elementor : présentation des Concurrents

Dans ce Match Greenshift vs Elementor nous allons vous aider à comprendre pourquoi l’un pourrait l’emporter sur l’autre en termes de vitesse.
Il est essentiel de saisir la philosophie sous-jacente de chaque constructeur.
Elementor et Greenshift représentent deux approches radicalement différentes de la construction de sites WordPress. Le premier incarne l’ère des interfaces propriétaires ; le second, la nouvelle vague de l’intégration native à Gutenberg.

Elementor : Le Roi Incontesté à l’Interface Dédiée

Elementor s’est imposé comme le leader incontesté des constructeurs de pages par glisser-déposer sur WordPress. Lancé en 2016, il a rapidement conquis le cœur des webmasters, designers et même des débutants grâce à son interface utilisateur intuitive et visuelle. L’idée est simple : vous éditez votre page en direct, sans jamais quitter l’interface front-end. Chaque élément (titre, texte, image, bouton, section entière) est un « widget » que l’on glisse-dépose où l’on veut.

Sa force, mais aussi (sa plus grosse faiblesse) réside dans son écosystème vaste et mature. Des milliers d’extensions (add-ons) et de thèmes sont conçus spécifiquement pour Elementor, offrant une flexibilité et des possibilités de design quasiment illimitées.


Il permet de créer des mises en page complexes, des animations sophistiquées et des sites entièrement personnalisés, souvent avec une rapidité déconcertante pour celui qui maîtrise l’outil. Elementor a créé son propre environnement, sa propre « façon de faire » qui est décorrélée de l’éditeur de blocs natif de WordPress. C’est un système complet et autonome.

Greenshift : Le Challenger Natif de Gutenberg

Greenshift, bien que plus jeune, s’inscrit dans une tout autre logique. Loin de vouloir remplacer l’éditeur de blocs de WordPress (Gutenberg), il a été conçu pour l’enrichir et le transformer en un véritable constructeur de pages professionnel. Sa philosophie est simple : utiliser au maximum les capacités natives de Gutenberg, tout en y ajoutant une puissance et des fonctionnalités dignes des meilleurs page builders, mais avec une obsession pour la performance.

Greenshift n’est pas une interface séparée. Il s’intègre directement dans l’éditeur de blocs de WordPress, offrant une vaste collection de blocs supplémentaires (plus de 60 blocs uniques et une centaine de variantes) qui étendent les possibilités de Gutenberg de manière exponentielle. L’avantage majeur de cette approche est la légèreté : le code généré est beaucoup plus propre et minimaliste, car il s’appuie sur la structure native de WordPress. Il ne charge pas un « moteur » de constructeur de page complet si vous n’utilisez qu’un seul de ses blocs, ce qui fait une différence énorme en termes de vitesse et de performance. Greenshift promet de donner la puissance d’un page builder sans la lourdeur associée.

Le Match Technique : Greenshift vs Elementor sur le Banc d’Essai

Les promesses sont une chose, les résultats en sont une autre. Pour déterminer objectivement lequel de ces deux constructeurs de pages est le plus performant, nous avons créé une page de test simple mais représentative : un titre, un paragraphe de texte, une image et un bouton. Nous l’avons construite à l’identique avec chaque outil, sur la même installation WordPress, avec le même thème (Blocksy). Ensuite, nous avons analysé les résultats bruts.

Poids de la Page et Requêtes :
Le Premier Round

Le poids de la page et le nombre de requêtes sont les premiers indicateurs de la performance. Une page plus légère, avec moins de fichiers à charger, s’affichera toujours plus vite.
Poids de la page : C’est la taille totale en kilo-octets (ko) que le navigateur doit télécharger.
Nombre de requêtes : C’est le nombre de fichiers (CSS, JavaScript, etc.) que le navigateur doit demander au serveur pour construire la page.
MétriqueElementorGreenshiftVerdict
Poids de la page~ 285 ko~ 95 koAvantage Greenshift
Nombre de requêtes19 à 2111Avantage Greenshift
Dès le premier round, le constat est sans appel. La page construite avec Greenshift est environ 3 fois plus légère et nécessite beaucoup moins de requêtes. Cela s’explique par son approche native : il ne charge que le strict nécessaire, tandis qu’Elementor charge une partie de son « moteur » même pour une page simple.

Impact sur les Core Web Vitals : Le Test SEO

Les Core Web Vitals sont un ensemble de signaux que Google utilise pour mesurer l’expérience utilisateur d’une page. Un bon score est un facteur de plus en plus important pour le référencement.
GreenShift – Page-Building Gutenberg Blocks
LCP (Largest Contentful Paint) : La vitesse à laquelle l’élément le plus grand (souvent une image) s’affiche.
INP (Interaction to Next Paint) : La réactivité de la page à une interaction (clic sur un bouton).
CLS (Cumulative Layout Shift) : La stabilité visuelle de la page pendant son chargement.
MétriqueElementorGreenshiftVerdict
Score Mobile7896Avantage Greenshift
LCP2.1s1.3sAvantage Greenshift
CLS0.050Avantage Greenshift
La légèreté de Greenshift se traduit directement par de meilleurs Core Web Vitals. Le LCP est plus rapide car la page a moins de code à traiter avant d’afficher l’image principale. Le CLS est parfait car la structure plus simple évite les sauts de mise en page.

Structure du Code (DOM) : La Propreté sous le Capot

Le DOM (Document Object Model) est le plan de votre page web. Plus ce plan est simple et logique, plus le navigateur peut le lire et l’afficher rapidement. C’est ici que la différence de philosophie entre les deux outils devient la plus visible.
Pour obtenir une flexibilité maximale, Elementor doit envelopper chaque élément dans de multiples couches de conteneurs
. C’est la fameuse « soupe de divs ». Greenshift, en s’appuyant sur la structure native de Gutenberg, génère un code beaucoup plus épuré.
Exemple simplifié du code pour un simple titre :
//greenshift ici
<h2 class="gspb_heading">Mon Titre</h2>
Greenshift vs Elementor :
//elementor ici
<div class="elementor-widget-container">
    <h2 class="elementor-heading-title">Mon Titre</h2>
</div>
Le résultat est clair : pour le même rendu visuel, Greenshift produit un code plus propre et plus direct. Multipliez cette différence par le nombre d’éléments sur votre page, et vous comprendrez pourquoi l’impact sur la performance est si significatif.

Au-delà de la Vitesse : Écosystème, Fonctionnalités et Prise en Main

La vitesse de chargement est un critère capital, mais ce n’est pas le seul. Un constructeur de pages est avant tout un outil de travail quotidien. Sa flexibilité, la richesse de ses fonctionnalités et sa facilité d’utilisation sont des aspects tout aussi importants qui peuvent faire pencher la balance.

Écosystème et Add-ons : L’Avantage de la Maturité d’Elementor

C’est ici qu’Elementor conserve son avantage le plus significatif. Fort de ses nombreuses années de domination du marché et de sa communauté de plusieurs millions d’utilisateurs, il bénéficie d’un écosystème d’add-ons absolument colossal. Des centaines de plugins tiers, gratuits comme premium (tels que « Essential Addons » ou « Crocoblock »), viennent ajouter des centaines de widgets et de fonctionnalités spécifiques.

Que vous cherchiez à créer un mega menu complexe, un calendrier de réservation ou une grille de produits avancée, il y a de fortes chances qu’un add-on Elementor existe déjà pour cela. Cette maturité se traduit par une quantité quasi infinie de ressources : tutoriels, kits de templates, et une solution à presque tous les problèmes imaginables. Pour un projet qui nécessite une fonctionnalité très spécifique, il est probable que l’écosystème d’Elementor offre une solution prête à l’emploi.

Fonctionnalités Uniques : Où Greenshift se Démarque ?

Si Elementor gagne sur la quantité, Greenshift se distingue par la qualité et l’unicité de ses fonctionnalités natives, notamment pour les créateurs qui recherchent des interactions modernes et avancées.
La véritable force de Greenshift réside dans son moteur d’animation avancé basé sur la bibliothèque GSAP (GreenSock Animation Platform), la référence absolue des développeurs pour les animations web. Là où Elementor propose des animations basiques, Greenshift permet de créer des effets de défilement complexes, des transitions de page fluides et des interactions dynamiques qui étaient auparavant réservées aux développeurs de haut niveau.
De plus, Greenshift intègre des blocs de « Query Loop » extrêmement puissants, permettant de créer des listes d’articles, des grilles de produits et des archives personnalisées avec une finesse de réglage bien supérieure à ce que propose Elementor en natif. Pour ceux qui veulent créer des designs modernes et des animations de pointe sans sacrifier la performance, Greenshift offre des outils uniques.

Courbe d’Apprentissage : Pour Qui est Fait Chaque Outil ?

Greenshift s’adresse davantage aux « power users », aux intégrateurs et aux développeurs qui sont déjà à l’aise avec l’éditeur de blocs de WordPress (Gutenberg). La courbe d’apprentissage est un peu plus abrupte, car il faut comprendre la logique de Gutenberg (l’imbrication des blocs, les réglages dans la barre latérale). Cependant, une fois cette logique maîtrisée, Greenshift offre une rapidité de construction et une cohérence avec WordPress que les interfaces dédiées ne peuvent pas atteindre. C’est l’outil de choix pour celui qui veut construire un site performant et maintenable sur le long terme.
Elementor est idéal pour les débutants et les designers. Son interface 100% visuelle est très intuitive. On voit ce que l’on fait en temps réel, et la logique des « sections », « colonnes » et « widgets » est simple à appréhender. C’est l’outil parfait pour quelqu’un qui veut une liberté de création maximale sans jamais avoir à penser au code ou à la structure interne de WordPress.
Greenshiftvselementor prise en main

Sécurité : L’Écosystème Face à la Sobriété

Aucun plugin n’est infaillible à 100%, mais la philosophie de développement et la structure d’un outil influencent directement sa « surface d’attaque » potentielle. Sur ce terrain, la différence entre l’immense écosystème d’Elementor et l’approche plus contenue de Greenshift est fondamentale.

Elementor et le Risque de son Écosystème Tentaculaire

Il faut être clair : le plugin Elementor Pro lui-même est développé par une équipe solide et les failles découvertes dans le cœur de l’outil sont généralement corrigées rapidement. Le véritable risque ne vient pas tant du plugin principal que de son immense écosystème d’add-ons tiers.

La force d’Elementor – sa flexibilité via des centaines d’extensions – est aussi son plus grand talon d’Achille en matière de sécurité. Chaque add-on que vous installez pour ajouter une fonctionnalité est une nouvelle porte d’entrée potentielle sur votre site, développée par une équipe différente, avec des standards de sécurité et une réactivité qui peuvent être très variables.

L’histoire récente en est la preuve. Le cas de l’extension « Essential Addons for Elementor » est emblématique. Installée sur plus d’un million de sites, elle a connu des failles critiques à répétition, comme celle de mai 2023 qui permettait à un simple visiteur de devenir administrateur du site. Utiliser Elementor avec de nombreux add-ons impose donc une vigilance constante : il faut s’assurer que chaque extension est non seulement utile, mais aussi développée et maintenue de manière irréprochable.

Greenshift et la Sécurité par la Simplicité

L’approche de Greenshift est radicalement différente. En tant qu’outil unifié et non un écosystème ouvert aux contributions tierces, sa surface d’attaque est, par définition, beaucoup plus réduite.
En s’intégrant directement à Gutenberg, Greenshift s’appuie sur les standards de sécurité et la structure de WordPress Core. Il n’ajoute pas une surcouche logicielle complexe, mais étend une base déjà éprouvée et sécurisée par une immense communauté. Cette « sobriété » est un avantage majeur : moins de code provenant de sources multiples signifie mathématiquement moins de risques de failles.
La sécurité de votre site dépend principalement de la qualité du code de Greenshift lui-même et de WordPress, et non d’une dizaine de développeurs tiers aux pratiques et à la réactivité que vous ne pouvez pas toujours vérifier. C’est un environnement beaucoup plus contrôlé.

Verdict : Quel Page Builder pour Quel Projet en 2025 ?

Après avoir passé Elementor et Greenshift au crible sur les critères cruciaux de la performance, de l’écosystème, des fonctionnalités uniques et de la sécurité, le moment est venu de rendre notre verdict. Qui sort vainqueur de ce duel acharné pour la construction de sites WordPress en 2025 ?
Critère d’ÉvaluationElementorGreenshiftVainqueur du Round
Performance (Vitesse/Requêtes/DOM)Greenshift
Sécurité (Surface d’Attaque)Greenshift
Richesse de l’ÉcosystèmeElementor
Fonctionnalités Avancées (Animations/Query)Greenshift
Facilité de Prise en Main (Débutant)Elementor
Intégration Gutenberg NativeGreenshift
Le Score Final :
Elementor : 2 points
Greenshift : 4 points

Et le Vainqueur est… Greenshift !

Notre analyse technique et fonctionnelle désigne clairement Greenshift comme le vainqueur de ce comparatif pour 2025.
Greenshift se positionne comme l’outil de prédilection pour l’avenir de WordPress.
Sa capacité à générer un code d’une propreté et d’une légèreté inégalées est un atout majeur.
C’est sans aucun doute incontournable à l’ère des Core Web Vitals. Les exigences toujours plus fortes de Google en matière de performance donne raison à tous les builder basé sur les blocks. Combiné à son moteur d’animation puissant, Greenshift et son intégration native à Gutenberg offre une base solide, rapide et sécurisée pour tout projet web sérieux.

Quel Outil Choisir pour Votre Projet ?

Cependant, comme souvent en web, le « meilleur » outil est celui qui correspond le mieux à vos besoins spécifiques.
  • Choisissez Elementor si :
  • Vous êtes un débutant absolu ou un designer qui privilégie la rapidité de conception visuelle avant tout.
  • Vous avez besoin d’une fonctionnalité très spécifique qu’un add-on Elementor propose déjà et que vous ne trouvez pas ailleurs.
  • Vous êtes prêt à gérer la complexité et les risques potentiels liés à un écosystème d’add-ons très vaste.
  • Optez pour Greenshift si :
  • La performance, la vitesse et le SEO sont vos priorités absolues.
  • Vous êtes à l’aise avec l’éditeur de blocs de Gutenberg ou prêt à l’apprendre.
  • Vous cherchez un outil qui s’intègre nativement à WordPress pour une meilleure maintenabilité et sécurité.
  • Vous souhaitez créer des animations avancées et des expériences utilisateurs modernes.
  • Vous êtes un intégrateur ou un développeur qui apprécie la propreté du code et les options de personnalisation profondes.
En 2025, le marché des constructeurs de pages a évolué.
Là où Elementor a autrefois régné en maître par sa facilité, Greenshift ouvre la voie vers une nouvelle ère : celle de la performance sans compromis sur la puissance créative, en parfaite harmonie avec l’évolution de WordPress.

En tant que professionnel, pourquoi la stratégie d’Elementor m’inquiète ?

Au-delà du comparatif technique pour Greenshift vs elementor, mon expérience en tant que développeur gérant de nombreux sites clients m’a amené à observer une évolution stratégique chez Elementor qui mérite d’être soulignée.
Elementor, le géant incontesté des constructeurs de pages, a bâti son succès sur une promesse de flexibilité et de simplicité. Pourtant, depuis quelque temps, sa stratégie d’évolution semble prendre une direction qui, sous couvert d’innovation, soulève de sérieuses inquiétudes parmi sa base d’utilisateurs la plus fidèle : les agences et les développeurs professionnels.
La Quête de la Plateforme « Tout-en-Un »

La première tendance est claire : Elementor n’est plus un simple « page builder », il veut être la plateforme totale. En intégrant nativement des fonctionnalités de création de pop-ups, de formulaires, et même des fonctions e-commerce, il empiète directement sur le terrain de plugins spécialisés et reconnus. Si l’idée de centraliser les outils est séduisante, elle se traduit par un alourdissement du code et une complexité accrue, allant à l’encontre du besoin de performance et de sobriété actuel.

L’Écosystème Fermé et l’Offre d’Hébergement

Cette stratégie de « prise de fonctionnalités » a atteint son apogée avec le lancement de l’offre d’hébergement Elementor. L’objectif est limpide : créer un écosystème fermé, un « jardin privé » où l’utilisateur est captif de A à Z. Pour un professionnel, cette perte de liberté est un signal négatif, privilégiant la dépendance à un seul fournisseur plutôt que la flexibilité de choisir le meilleur hébergeur pour chaque projet.
Greenshift vs elementor
La Stabilité Sacrifiée sur l’Autel de l’Innovation.

Plus préoccupant encore est le changement de politique concernant les mises à jour. Il est de plus en plus fréquent que des versions stables d’Elementor incluent d’office des fonctionnalités en version bêta. Pour une agence gérant des sites en production, cette pratique est inacceptable. Elle transforme des sites clients en terrains de test à grande échelle, introduisant un risque d’instabilité majeur là où la fiabilité devrait être la priorité absolue.

Le Flux de Travail des Agences Ignoré

Enfin, le point le plus critique reste la fragilité de son écosystème. Après chaque mise à jour majeure de WordPress ou d’Elementor, la même angoisse revient : les développeurs d’add-ons tiers suivront-ils à temps ? Trop souvent, la réponse est non. Des incompatibilités ou des failles de sécurité peuvent rester béantes pendant des jours, voire des semaines, le temps que ces add-ons soient mis à jour, si tant est qu’ils le soient un jour pour les moins maintenus.
En conclusion, la stratégie d’Elementor semble s’éloigner des besoins fondamentaux de ses utilisateurs professionnels – stabilité, performance, et efficacité – pour se concentrer sur une expansion agressive. Une fuite en avant qui, si elle n’est pas corrigée, pourrait bien profiter à des concurrents plus agiles et plus respectueux des standards professionnels, comme Greenshift.

La Lenteur des Add-ons : une Faille Permanente

La gestion de dizaines de sites est le quotidien des professionnels, qui s’appuient sur des outils de maintenance centralisée comme MainWP ou ManageWP. Or, Elementor a récemment complexifié ce processus en exigeant une connexion manuelle au compte Elementor pour valider certaines mises à jour. Cette décision, qui semble anodine, est une véritable rupture dans le flux de travail des agences, leur faisant perdre un temps précieux et allant à l’encontre des standards d’automatisation du marché.

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Questions Fréquentes (FAQ)

  1. Puis-je migrer facilement d’Elementor à Greenshift ?

    migrer facilement d'Elementor à Greenshift

    Non, malheureusement. C’est le point le plus délicat lors d’un changement de constructeur de pages. Elementor et Greenshift utilisant des technologies fondamentalement différentes, il n’existe pas d’outil de conversion automatique. Si vous désactivez Elementor, vos pages perdront toute leur mise en forme. Une migration implique une reconstruction manuelle des pages avec les blocs Greenshift. C’est un investissement en temps à considérer, mais qui peut être très rentable en termes de performance et de maintenabilité.

  2. Greenshift est-il assez complet pour un site e-commerce ?

    Greenshift est complet pour un e commerce

    Oui, absolument. Greenshift est particulièrement puissant pour les sites WooCommerce. Il propose des blocs spécifiques pour créer des fiches produits, des grilles de produits et des modèles de pages de boutique entièrement personnalisés, le tout en gardant une performance optimale. Pour un e-commerce où chaque seconde de chargement peut impacter les ventes, la légèreté de Greenshift est un avantage concurrentiel majeur par rapport à des solutions plus lourdes.

  3. L’ optimisation de la vitesse justifie-t-elle de changer de constructeur de page?

    changer de constructeur de page

    Dans la majorité des cas, oui. La vitesse n’est plus une simple option, c’est un prérequis pour le SEO et l’expérience utilisateur. Si votre site Elementor actuel est lent malgré de multiples optimisations (cache, CDN, images…), le constructeur de pages lui-même est probablement le principal facteur limitant. Reconstruire vos pages clés avec un outil plus performant comme Greenshift est souvent l’action la plus impactante que vous puissiez mener pour améliorer vos scores Core Web Vitals, votre classement sur Google et, au final, votre taux de conversion.

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